Libre
Il a rejoint son domaine entre ciels et mers,
Se jouant des tempêtes et jouant dans le vent.
Il est parti, solitaire, à mille lieues de toute terre,
Voyageur au long cours, chevauchant l’océan.
Il ne me reste que les rêves pour imaginer
Ses ailes immenses caressant le soleil naissant,
Son vol sans fin vers l’horizon de nuits étoilées
Avec, parfois, un bout de lune en arrière plan.
Et s’il m’arrive de rêver du grand albatros royal
Qui danse dans la lumière d’une aurore australe,
C’est que j’aime les grands espaces, l’illimité,
Où la vie se nourrit du souffle puissant de la liberté.