Escale
Les vents de feu de la vraie vie
M’ont pris mon île et mes amis
Trois semaines ils avaient promis
Et plus de trois mois je suis parti....
Dépassé, obsolète, bien trop âgé
Ils parlaient avenir et rentabilité
Puis un jour, quand tout va mal....
Histoire de travail, histoire banale.
Et ces mots en guise de nouvelles
Volés au train fou de mon quotidien
Juste l’instant d’écrire que je vais bien
Que sans vous l’histoire est moins belle.
Depuis les routes et les avions du lundi
J’ai regardé le sable du sablier du temps
S’écouler lentement, bien trop lentement
Tant me manque vos coms et vos écrits.
Une brève escale de quelques nuits
Le prochain arrêt dans cinq samedis.
Sur les chemins tordus de la vraie vie
Je n’ai jamais trouvé de raccourcis.
Profiter des quelques jours à vivre ici
Le temps de vous lire, de vous dire merci
Et reprendre une fois encore le chemin
Fin Septembre, ce n’est plus très loin.