Des glaneuses

Publié le par DECRYPTO

Jean François Millet - huile sur toile - 1857

 

     Dans l’horizon monte le chant de la récolte abondante, comme une promesse de richesses et d’opulence, arrière plan que ne voient même plus ces femmes sans visage, courbées par le poids de la misère, fouillant à même la terre pour y trouver dans quelques maigres épis oubliés, les grains de la survie.

     Il est des tableaux qui ne se regardent pas, mais se lisent comme des livres, et ce tableau raconte une histoire pleine d’une vie simple, triste mais sans désespoir, une belle histoire qu'avec d'autres mots, un peintre pourrait écrire aujourd'hui.

Publié dans Regard

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L
Un peintre pourrait l'écrire, oui, de sa plume de couleur dans laquelle il mettrait la passion et l'envie d'une étoile, puis de deux, puis d'une galaxie tandis que monteraient mille musiques de notes bleues et chatoyantes jusque l'amour se pose sur la toile, puis derrière chaque couleur de la beauté. Comment ne pas te remercier DECRYPTO ? Comment ne pas dire merci à Monsieur MILLET ?<br /> Que la nuit et l'amour envahissent le monde comme les épis de blé des Glaneuses le nourrissent. liedich.
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B
sans doute que ceux qui peignent le font avec autant de coeur que ceux qui écrivent c'est leur moyen d'expression à eux... bisous et bonne journée !
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A
je réponds à Quichottine que malgré tout, sur de nombreux marché, les maraîchers complaisants laissent leurs invendus dans des cagettes et que hélas, nombreux sont ceux qui viennent se servir alors que nos pré, nos champs, nos bois, nos chemins sont de plus plus en barrés, fermés, interdits!<br /> Que de souvenirs dans ces tableaux de Millet
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Q
J'ignore ce qu'un peintre pourrait peindre aujourd'hui... mais je dois dire que cela me peine de savoir que si l'on peut toujours glaner dans les champs, il est interdit d'aller prendre sur les trottoirs des supermarchés ce qui n'a pas été vendu. On arrose tout cela d'un produit qui le rend impropre à la consommation alors que certains meurent de faim et de froid...<br /> <br /> Tu vois, il y a des choses que je ne comprends pas.
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F
les peintres de cette époque étaient les reporters photographiques d'aujourd'hui...
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